Alors que des discussions secrètes se tiennent entre Israël, le Qatar et les États-Unis, des questions se posent sur la composition et l'influence des futures instances de gouvernance et de stabilisation prévues pour l'enclave. Le « plan Trump » constitue le cadre principal des efforts de paix. Dans ce contexte, des pourparlers discrets ont eu lieu à New York entre des responsables israéliens, dont le chef du Mossad, et qataris, sous l'égide de l'émissaire américain Steve Witkoff. Le Qatar, qui a joué un rôle de médiateur clé depuis le début de la guerre, appelle, avec l'Égypte, au retrait des troupes israéliennes et au déploiement rapide d'une force internationale. Le plan américain prévoit la création d'un « Conseil de paix », une entité internationale qui superviserait la gestion de Gaza.

Donald Trump a affirmé que de nombreux dirigeants mondiaux souhaitaient y participer. Cependant, la composition de ce conseil et de la force de stabilisation reste un sujet de discorde. L'ancien Premier ministre britannique Tony Blair, initialement pressenti, aurait été écarté sous la pression de pays arabes. D'autres noms, comme celui de l'ancien envoyé de l'ONU Nikolaï Mladenov, sont évoqués.

L'implication européenne est également visible avec la visite du chancelier allemand Friedrich Merz à Jérusalem, qui a indiqué que Berlin serait prêt à contribuer à la reconstruction de Gaza. Une rencontre prochaine entre Benyamin Netanyahou et Donald Trump est également annoncée pour discuter des « opportunités de paix » dans la région.