Des décisions récentes de la Cour pénale internationale (CPI) et de l'Assemblée générale de l'ONU montrent une volonté croissante de la communauté internationale d'exercer un contrôle juridique sur les actions de toutes les parties au conflit. Une première décision significative a été rendue par la Cour pénale internationale. Le 15 décembre, la CPI a rejeté une demande en appel d'Israël qui contestait la compétence de la cour pour enquêter sur des crimes présumés commis dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre. Ce rejet confirme que la CPI peut poursuivre ses investigations sur les actions menées par les forces israéliennes, une étape importante pour la reddition de comptes.

Dans un autre développement, l'Assemblée générale des Nations Unies a apporté un soutien massif à l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (Unrwa). Elle a approuvé une décision de la Cour internationale de Justice (CIJ) selon laquelle les accusations portées contre l'agence onusienne seraient infondées.

Cette résolution renforce la légitimité de l'Unrwa, un acteur humanitaire clé dans la région, et constitue un revers pour ceux qui cherchaient à discréditer son action. Ces développements juridiques interviennent alors qu'Amnesty International a qualifié les actes du Hamas de crimes contre l'humanité, illustrant que la pression pour la justice s'applique à tous les acteurs.