En janvier 2024, les autorités israéliennes ont annoncé à la famille de Ran Gvili qu'il n'avait pas survécu à ses blessures, mais son corps n'a jamais été restitué. Plus de deux ans après son enlèvement, ses parents, et notamment sa mère, refusent de perdre espoir et s'accrochent à la possibilité qu'il soit encore en vie, ou à défaut, de pouvoir lui offrir une sépulture.
"Nous t’attendons à la maison", déclare sa mère, dont le témoignage illustre l'attente insoutenable des familles.
Le sort de Ran Gvili a une portée qui dépasse le drame familial ; il est directement lié à l'avenir du plan de paix de Donald Trump pour Gaza. La restitution de sa dépouille est une condition essentielle pour Israël, ce qui en fait un point de blocage majeur dans les pourparlers.
Cette situation met en lumière la stratégie du Hamas qui utilise les otages et leurs dépouilles comme monnaie d'échange, prolongeant ainsi la souffrance des familles et l'impasse politique.












