Le cessez-le-feu, officiellement en vigueur, est constamment violé, révélant l' profonde méfiance entre les parties et les obstacles à une paix durable.

Le plan, bien qu'adopté par l'ONU, peine à se matérialiser.

Les articles décrivent un "sombre bilan de deux mois de prétendu cessez-le-feu", soulignant que la crise persiste et que la deuxième phase du plan, concernant la gestion de l'enclave, est dans l'impasse. Le Hamas, bien que militairement affaibli, a repris le contrôle de près de la moitié de la bande de Gaza et résiste aux pressions pour son désarmement, une condition clé pour Israël. L'analyste Michel Fayad note que le refus probable du Hamas de se désarmer "risque de raviver les hostilités". La poursuite des opérations militaires, comme l'assassinat ciblé de Raed Saad, démontre que la trêve est plus théorique que réelle.

La situation est celle d'une "guerre prolongée" où les hostilités peuvent reprendre à tout moment.

L'échec de la mise en place d'une architecture politique solide pour "le jour d'après", incluant une administration internationale et un flux d'aide humanitaire conséquent, laisse Gaza dans un état d'instabilité chronique, risquant une partition de facto.