Cette position intransigeante bloque la mise en œuvre de la deuxième phase du plan de paix international, qui prévoit la démilitarisation de l'enclave. Un dirigeant du Hamas a proposé de "geler" l'armement en échange d'une trêve durable et s'est dit ouvert à une force internationale à la frontière, mais refuse un désarmement total.
Pour Israël, cette condition est inacceptable, le Premier ministre Netanyahu ayant affirmé que le désarmement se ferait "de gré ou de force". L'analyste Michel Fayad souligne que le Hamas est "militairement brisé mais politiquement renforcé" et que son refus de désarmer risque de raviver les hostilités.
L'organisation cherche à conserver un rôle civil et administratif à Gaza, tout en se repositionnant en Cisjordanie et dans la diaspora, voire en menant une "insurrection souterraine" si elle est exclue des arrangements politiques.
Sa survie dépend de sa capacité à rester un acteur armé incontournable.












