Les articles décrivent une situation désespérée où les habitants, déjà éprouvés par deux années de bombardements, doivent survivre dans des abris de fortune inondés par les pluies et les eaux usées. Des témoins rapportent des scènes dramatiques, comme l'effondrement d'un mur sur une tente, illustrant l'extrême précarité des conditions de vie. Des familles sont contraintes de rester dans des immeubles endommagés malgré les risques d'effondrement, faute d'alternative. La vulnérabilité du territoire est exacerbée par la destruction des infrastructures, les canalisations restantes étant bloquées par les déchets charriés par les eaux, ce qui provoque de nouvelles inondations. Cette crise climatique s'ajoute à la crise alimentaire et sanitaire, les pluies torrentielles inondant les camps de réfugiés et créant des conditions propices à la propagation des maladies.

La situation est d'autant plus critique qu'Israël interdirait l'entrée d'abris en dur destinés aux déplacés, laissant la population démunie face aux éléments.

L'aide humanitaire, déjà entravée, peine à répondre à l'ampleur des besoins, laissant les Gazaouis impuissants face à cette catastrophe naturelle qui s'ajoute à celle de la guerre.