Cette exigence complique considérablement la recherche d'un accord durable, car Israël a fixé comme objectif la démilitarisation complète du groupe.

La trêve, négociée en octobre sous l'égide de l'administration Trump, a permis la libération d'otages et un retrait partiel israélien, mais le bilan de ces deux mois de calme relatif reste sombre. Le refus du Hamas de désarmer risque de "raviver les hostilités", selon une analyse, prolongeant ainsi l'instabilité. Le mouvement islamiste a proposé de geler son armement en échange d'une trêve durable et s'est dit ouvert à une force internationale de maintien de la paix, mais sa demande de conserver son arsenal reste un point de blocage fondamental. Les discussions en Floride seront donc déterminantes pour l'avenir de la région, devant arbitrer entre les exigences de sécurité d'Israël et les conditions posées par un Hamas militairement affaibli mais politiquement intransigeant sur sa capacité de nuisance.