Pour sa famille, l'attente est un supplice.
Sa mère, Talik Gvili, continue de s'accrocher à l'espoir d'un "miracle" et de son retour vivant, malgré l'annonce par les autorités israéliennes en janvier 2024 qu'il n'avait pas survécu à ses blessures. "Il est inconcevable de l’abandonner", confie-t-elle, refusant de croire à sa mort.
Cette détermination familiale illustre le dilemme politique et humain auquel Israël est confronté.
La libération de Ran Gvili, ou du moins la restitution de sa dépouille, est une condition sine qua non pour une partie de la société et de la classe politique israélienne avant de pouvoir avancer vers une solution politique. Son histoire dépasse désormais le drame personnel pour incarner un enjeu national et diplomatique de premier plan, cristallisant les tensions et les difficultés à tourner la page du conflit.
Tant que son sort ne sera pas définitivement scellé, toute progression vers une paix globale semble compromise.












