La justice internationale se positionne sur Gaza et l'UNRWA
La dimension juridique du conflit à Gaza a connu des développements importants, avec une prise de position forte des instances internationales. La Cour pénale internationale (CPI) a rejeté un appel d'Israël qui contestait sa compétence pour enquêter sur des crimes présumés commis dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre. Cette décision confirme la volonté de la Cour de poursuivre ses investigations sur les actions menées par les différentes parties au conflit. Dans la foulée, l'Assemblée générale des Nations Unies a apporté un soutien massif à une autre institution internationale, l'UNRWA, l'office de secours pour les réfugiés de Palestine. Par une résolution largement approuvée, l'Assemblée a appuyé la décision de la Cour internationale de Justice (CIJ) selon laquelle les accusations portées contre l'UNRWA seraient infondées. Cette double prise de position renforce la légitimité des enquêtes internationales sur le conflit et conforte le rôle de l'UNRWA, souvent critiqué par Israël. Ces décisions ancrent le conflit dans un cadre juridique international et signalent que les actions menées à Gaza font l'objet d'un examen attentif de la part des plus hautes instances judiciaires mondiales, malgré les contestations d'Israël quant à leur juridiction.


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Nouvelle montée de tension dans les Caraïbes : les États-Unis ont poursuivi dimanche un navire dans le cadre du blocus mis en place par Washington contre les pétroliers liés au Venezuela. « Les garde-côtes américains poursuivent activement un navire sanctionné qui participe au contournement illégal des sanctions par le Venezuela. Il bat un faux pavillon et fait l’objet d’une ordonnance de saisie judiciaire », a déclaré un responsable de l’administration Trump.Merry Christmas to our friends in Venezuela!!pic.twitter.com/YUGvikAGsy— US Homeland Security News (@defense_civil25) December 21, 2025Les États-Unis, qui ont annoncé mardi la mise en place d’un blocus naval autour du Venezuela contre les pétroliers sous sanctions, ont déjà saisi deux navires accusés de transporter du pétrole vénézuélien. Le dernier a été intercepté samedi par les garde-côtes américains lors d’une opération qualifiée par Caracas de « vol » et d’« enlèvement ».Le navire poursuivi dimanche a été identifié par des médias américains comme le pétrolier Bella 1, sous sanctions américaines depuis 2024 pour ses liens avec l’Iran et le Hezbollah. Selon le site spécialisé TankerTrackers, il était en route pour le Venezuela et ne transportait pas de cargaison. Selon le New York Times, les forces américaines s’en sont approchées tard samedi et ont tenté de l’intercepter après avoir obtenu un mandat auprès d’un juge fédéral, mais le navire a poursuivi sa route.Ces interventions surviennent alors que le président américain Donald Trump augmente la pression mise sur le régime de Nicolás Maduro. D’abord en prenant prétexte de la lutte contre la drogue pour mener des opérations dans les Caraïbes, et désormais en assumant presque ouvertement viser le pétrole vénézuélien.In a pre-dawn action early this morning on Dec. 20, the US Coast Guard with the support of the Department of War apprehended an oil tanker that was last docked in Venezuela. The United States will continue to pursue the illicit movement of sanctioned oil that is used to fund… pic.twitter.com/nSZ4mi6axc— Secretary Kristi Noem (@Sec_Noem) December 20, 2025« Le Venezuela est complètement encerclé par la plus grande armada jamais assemblée dans l’histoire de l’Amérique du Sud, a ainsi déclaré le président des États-Unis, Donald Trump, il y a quelques jours sur son réseau social Truth. Cette armada ne fera que s’agrandir, et le choc pour eux sera sans précédent, jusqu’à ce qu’ils restituent aux États-Unis d’Amérique tout le pétrole, les terres et les autres biens qu’ils nous ont volés. »

Les États-Unis poursuivaient dimanche un nouveau navire dans le cadre du blocus mis en place par Washington contre les pétroliers liés au Venezuela, confirmant des informations de presse sur une course-poursuite dans les Caraïbes.

Le deuxième sommet de la Confédération des États du Sahel qui s'est achevé à Bamako ce dimanche. Et en amont de la réunion des chefs d'état, ce sont les ministres du Mali, du Niger et du Burkina Faso qui se sont réunis. Le tout dans un contexte de forte pression jihadiste et de tensions régionales.

Les délégations américaine et ukrainienne ont salué dimanche la tenue d'échanges "productifs et constructifs" lors de négociations organisées à Miami en présence d'alliés européens en vue de mettre fin à la guerre en Ukraine.





