La nouvelle Stratégie de sécurité nationale 2025 marque une rupture, privilégiant une approche transactionnelle où les alliances sont conditionnelles et centrées sur l'intérêt national américain.
C'est dans ce cadre que Donald Trump a personnellement négocié la trêve d'octobre à Charm el-Cheikh, qui a permis un cessez-le-feu et la libération d'otages. L'implication américaine est également centrale dans la recherche d'une solution à long terme, souvent désignée comme le "plan de paix de Donald Trump pour Gaza". Le sort du dernier otage israélien, Ran Gvili, est d'ailleurs présenté comme un obstacle majeur à ce plan, soulignant l'influence directe de Washington sur les conditions d'une paix durable.
Cette approche plus interventionniste mais aussi plus transactionnelle reconfigure les équilibres régionaux.
Elle pousse les alliés traditionnels comme Israël à naviguer avec une protection américaine "moins automatique" tout en faisant face à une pression accrue pour trouver des solutions.
Le "jour d'après" à Gaza est envisagé avec une supervision internationale où les États-Unis, aux côtés d'acteurs régionaux, joueraient un rôle de premier plan, notamment dans l'application stricte du désarmement du Hamas et la gestion des investissements pour la reconstruction.












