Ce tournant, salué par les dirigeants européens et ukrainiens, vise à frapper directement les revenus pétroliers et gaziers du Kremlin. L'administration Trump a imposé des sanctions "énormes" contre les deux plus grandes compagnies pétrolières russes, Rosneft et Lukoil, gelant leurs actifs aux États-Unis et interdisant toute transaction avec elles.
Cette décision, une première majeure de l'administration Trump contre la Russie, est justifiée par le "refus du président Poutine d'arrêter cette guerre insensée".
Donald Trump, exaspéré par des conversations avec Vladimir Poutine qui ne "menaient nulle part", a qualifié ces mesures de "véritable tournant".
Le président français Emmanuel Macron a abondé dans ce sens, estimant que ces sanctions porteraient un "coup massif" au financement de la guerre. Parallèlement, l'Union européenne a adopté son 19ème paquet de sanctions, qui prévoit notamment un arrêt total des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe d'ici fin 2026 ou 2027 et des mesures supplémentaires contre la "flotte fantôme" de pétroliers que Moscou utilise pour contourner les embargos. Ces annonces ont eu un effet immédiat sur les indicateurs financiers russes, provoquant une chute de la bourse de Moscou et du rouble. La réaction de Moscou a été virulente, qualifiant les mesures américaines de "contre-productives" et d'"acte de guerre".
L'ancien président Dmitri Medvedev a déclaré que "Trump s’est dorénavant pleinement rangé au côté d’une Europe déjantée".
Vladimir Poutine, tout en admettant que les sanctions sont "sérieuses", a affirmé qu'elles n'auraient pas d'"impact significatif".
Cependant, la Hongrie, par la voix de son Premier ministre Viktor Orbán, a déjà annoncé chercher des moyens de "contourner" les sanctions américaines pour préserver son approvisionnement énergétique.












