Présent à Bruxelles, le président Volodymyr Zelensky a exhorté les dirigeants à sauter le pas, espérant une "décision positive". Cependant, le projet suscite des inquiétudes.

Le Premier ministre belge, Bart De Wever, a bloqué l'avancée du plan lors d'un sommet européen, craignant que son pays ne supporte seul les risques juridiques et financiers d'une telle mesure sans précédent. "Avoir une solide base légale n’est pas un luxe", a-t-il martelé, exigeant des garanties et un partage des risques entre les 27 et même le G7 avant de procéder. La commissaire européenne belge, Hadja Lahbib, a confirmé que l'UE n'était "pas prête", soulignant le caractère "sans précédent" de l'opération et la nécessité de respecter le droit international qui protège les actifs des banques centrales. Emmanuel Macron a reconnu que "cette solution pose des questions juridiques, des questions de partage du risque", tout en la qualifiant de "piste la plus prometteuse".

Les dirigeants européens ont finalement chargé la Commission d'explorer les options, reportant une décision finale au sommet de décembre.