Cette situation soulève des inquiétudes à Kiev quant à l'implication croissante de pays tiers dans le conflit.
La Russie a lancé sa campagne de conscription d'automne, visant à recruter 135 000 jeunes hommes pour un service militaire obligatoire d'un an.
Bien que Moscou affirme que les conscrits ne sont pas envoyés au combat en Ukraine, ils rejoignent la réserve à l'issue de leur service et peuvent être mobilisés ultérieurement. Des articles rapportent les hésitations de jeunes Russes, certains cherchant des exemptions médicales ou des reports d'études, tandis que d'autres craignent la pression pour signer un contrat professionnel et partir au front.
Parallèlement, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé la capture de deux ressortissants chinois qui combattaient au sein de l'armée russe.
Il a accusé Moscou d'"entraîner" Pékin dans la guerre en recrutant des dizaines de ses citoyens. La Corée du Nord est également impliquée, ayant déployé des milliers de soldats pour aider l'armée russe dans la région de Koursk en 2024 et plus récemment dans la région de Soumy. Pyongyang a même commencé la construction d'un musée pour glorifier les "exploits militaires" de ses troupes en Russie. Ces développements indiquent que la Russie cherche à pallier ses problèmes de recrutement en faisant appel à diverses sources, y compris des combattants étrangers, ce qui complique davantage la dynamique du conflit.












