Le chef d'état-major de l'armée de Terre française, le général Pierre Schill, a déclaré que la France se tiendrait prête à déployer des forces en 2026, y compris potentiellement en Ukraine. Cette annonce, faite devant la commission de la défense à l'Assemblée nationale, s'inscrit dans un contexte de prise de conscience accrue de la menace russe en Europe. Le général Fabien Mandon, chef d'état-major des Armées, a renforcé ce message en affirmant que l'armée française devait être "prête à un choc dans trois, quatre ans" face à la Russie, qui "peut être tentée de poursuivre la guerre sur notre continent". Il a souligné que Moscou avait la "perception d’une Europe collectivement faible" et a observé une "désinhibition du recours à la force" de la part du Kremlin. En réponse, la diplomatie russe a affirmé que la Russie n'avait "jamais eu l'intention d'attaquer la France".
Le général Schill a précisé que "7 000 soldats" étaient prêts à être déployés dans le cadre de "l'échelon national d'urgence" avec des délais d'alerte très courts.
Il a également insisté sur l'importance des coalitions, annonçant que l'exercice Orion 26 "éprouvera nos concepts d’emplois interarmées, interalliés et même interministériels".
Ces déclarations reflètent un sentiment partagé par plusieurs pays européens qui redoublent d'efforts pour renforcer leur défense face à une menace russe jugée de plus en plus sérieuse et directe.
En résuméLes plus hauts gradés de l'armée française ont publiquement averti que la France devait se préparer à un possible affrontement militaire direct avec la Russie d'ici trois à quatre ans. En conséquence, des plans sont en cours pour être en mesure de déployer rapidement des forces en 2026, y compris pour soutenir l'Ukraine, soulignant une prise de conscience de la menace et un effort de réarmement au niveau national et européen.