Ces mesures, qualifiées d'"énormes" par le président américain, visent les géants pétroliers Rosneft et Lukoil, accusés de financer la "machine de guerre du Kremlin".
Cette décision marque un tournant dans la politique américaine, qui s'était jusqu'alors montrée plus hésitante à cibler directement les piliers de l'économie russe.
Les sanctions prévoient "le gel de tous les actifs appartenant à Rosneft et Lukoil aux États-Unis, tandis que les entreprises et les particuliers américains se verront interdire toute relation commerciale avec ces sociétés". Elles interviennent dans un contexte de frustration croissante de Donald Trump face à "l'absence de volonté sérieuse de la Russie de s'engager dans un processus de paix", comme le rapporte RFI, et surviennent juste après le report d'une rencontre prévue avec Vladimir Poutine. L'impact a été immédiat sur les marchés russes, avec une chute de la bourse de Moscou et du rouble. La réaction du Kremlin a été virulente, Dmitri Medvedev qualifiant ces mesures d'"acte de guerre contre la Russie".
Vladimir Poutine, tout en qualifiant les sanctions de "sérieuses", a affirmé qu'elles n'auraient pas d'"impact significatif".
Le président français Emmanuel Macron a salué un "véritable tournant" qui, combiné aux efforts européens, portera "un coup massif" au financement de l'effort de guerre russe.












