Une cour d'appel a validé l'extradition vers l'Allemagne d'un ressortissant ukrainien soupçonné d'avoir joué un rôle clé dans l'organisation des explosions.
L'homme est suspecté par les procureurs allemands d'avoir coordonné l'opération qui a gravement endommagé les pipelines reliant la Russie à l'Europe en septembre 2022.
Suite à la décision de la cour d'appel italienne, son avocat a annoncé son intention de saisir la plus haute juridiction du pays, la Cour de cassation, pour contester ce transfert. Cette bataille judiciaire met en lumière la complexité de l'enquête sur l'un des actes de sabotage les plus spectaculaires de ces dernières années. L'origine des attaques, survenues au large de l'île danoise de Bornholm, reste officiellement non élucidée, plusieurs pays occidentaux menant leurs propres investigations sans parvenir à un consensus.
L'ancien Premier ministre polonais, Donald Tusk, a récemment commenté l'affaire, déclarant que "le problème avec Nord Stream 2 n'est pas qu'il a été détruit. Le problème est qu'il a été construit", soulignant la dimension stratégique et politique de ce gazoduc, perçu par beaucoup comme un outil d'influence russe.
L'affaire continue de peser sur les relations internationales, symbolisant les tensions énergétiques et géopolitiques exacerbées par la guerre en Ukraine.












