Celle-ci accorderait ensuite un prêt équivalent à l'Ukraine, qui ne serait remboursé que si Moscou versait des réparations de guerre.

Cependant, le Premier ministre belge, Bart De Wever, a bloqué l'adoption formelle du plan, exprimant de "fortes inquiétudes".

Il a posé trois conditions : une mutualisation complète des risques juridiques et financiers, la garantie que tous les États membres contribueraient à un éventuel remboursement à la Russie, et l'assurance que d'autres pays du G7 détenant des avoirs agiraient de même.

"Imaginez devoir payer 180 milliards d'euros plus les dommages et intérêts [...].

C'est complètement fou", a-t-il déclaré, soulignant que cette somme représente un tiers du PIB belge.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, présent au sommet, a plaidé pour une décision rapide : "Je vous demande de prendre une décision au plus vite : les avoirs russes doivent être pleinement utilisés pour se défendre contre l'agression russe".

Faute d'accord, les Vingt-Sept ont invité la Commission à présenter de nouvelles options, reportant le débat à leur prochain sommet en décembre.