Initialement, un sommet à Budapest était envisagé pour la fin du mois, suscitant l'espoir d'une avancée vers un cessez-le-feu.

Cependant, Donald Trump a brusquement annulé le projet, déclarant ne pas vouloir d'une "rencontre pour rien" et d'une "perte de temps", après avoir constaté que ses discussions avec le Kremlin "n'allaient nulle part".

Ce report a suivi un échange téléphonique tendu entre les chefs de la diplomatie des deux pays, où Moscou aurait campé sur ses positions maximalistes, exigeant notamment des concessions territoriales de l'Ukraine.

Simultanément à cette rupture du dialogue, Washington a annoncé des sanctions sans précédent contre les géants pétroliers russes Rosneft et Lukoil.

Le Kremlin, par la voix de son porte-parole, a affirmé que les préparatifs du sommet "se poursuivent", tandis que l'émissaire Kirill Dmitriev a dénoncé des "tentatives titanesques de saper tout dialogue". Cette séquence illustre la stratégie de "pression maximale" de Donald Trump, qui alterne ouvertures diplomatiques et menaces économiques pour tenter de contraindre la Russie à négocier, créant une forte incertitude sur la suite des événements.