Quelques jours plus tard, le Kremlin a annoncé le test réussi d'un drone sous-marin à capacité nucléaire, le Poséidon, présenté comme indétectable et capable de provoquer des vagues radioactives dévastatrices.

Ces démonstrations de force interviennent alors que les pourparlers de paix sont au point mort.

La réaction de Washington ne s'est pas fait attendre.

Le président américain Donald Trump a jugé « inapproprié » le test du Bourevestnik, déclarant que Poutine « devrait mettre fin à la guerre en Ukraine plutôt que de tester des missiles ». En réponse directe, il a ordonné au ministère de la Guerre de « commencer à tester nos armes nucléaires sur un pied d'égalité », précisant que « ce processus commencera immédiatement ».

Justifiant sa décision, il a affirmé : « S'ils font des essais, j'imagine qu'on doit en faire ».

Cette escalade verbale et stratégique, qui rompt avec un moratoire américain de plus de trois décennies, a été accompagnée d'un avertissement à peine voilé, Trump rappelant que les États-Unis disposent d'un « sous-marin nucléaire en veille près des côtes russes ». Cette surenchère témoigne d'un durcissement des relations entre les deux puissances, sur fond de blocage diplomatique persistant concernant le conflit ukrainien.