Le ministère français des Armées a immédiatement et fermement démenti ces allégations, qualifiant l'opération d'« attaque informationnelle ».
Plusieurs médias russes ont relayé l'information selon laquelle la France préparerait le déploiement de troupes en Ukraine, certains allant jusqu'à préciser qu'il s'agirait de légionnaires d'origine latino-américaine. Ces allégations ont été accompagnées de commentaires virulents de la part de Moscou, accusant le président Emmanuel Macron de rêver des « lauriers de Napoléon » et répétant que toute troupe européenne en Ukraine serait considérée comme une « cible légitime ». Face à cette campagne, la réponse de Paris a été sans équivoque.
Le ministère des Armées a publié un démenti qualifiant l'information d'« entièrement fausse ».
L'état-major des armées françaises a dénoncé une manœuvre de désinformation « visant à inverser les rôles de défenseur et d’agresseur ». Cette opération s'inscrit dans un contexte plus large de guerre hybride menée par le Kremlin, qui cherche, depuis le début de l'invasion, à semer la division et à déstabiliser la coalition des pays qui soutiennent l'Ukraine. Cet épisode illustre l'utilisation de l'information comme une arme de guerre par la Russie pour fragiliser ses adversaires et influencer l'opinion publique occidentale.











