Cette accusation grave s'ajoute à une longue liste de crimes de guerre documentés depuis le début de l'invasion. La Commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies sur l'Ukraine a conclu que les forces russes avaient mené des actions coordonnées visant à chasser les civils de leur lieu de résidence. Le rapport met en lumière une stratégie d'attaques de drones continues contre des civils dans des régions comme Dnipropetrovsk, Kherson et Mykolaïv. Selon les enquêteurs, ces frappes ne sont pas des dommages collatéraux mais une tactique délibérée dont les conséquences sur la population constituent un « transfert forcé de population », qualifié de crime contre l'humanité. Le rapport mentionne également que la déportation et le transfert de civils depuis des zones occupées, notamment dans la région de Zaporijia, constituent des crimes de guerre. Ces conclusions renforcent la pression internationale sur Moscou pour qu'il réponde de ses actes devant la justice internationale et viennent étayer les dossiers d'accusation contre les responsables russes.