Le Kremlin a intensifié sa rhétorique nucléaire en annonçant les essais réussis de plusieurs systèmes d'armes stratégiques, notamment le missile de croisière à propulsion nucléaire Bourevestnik et le drone sous-marin à capacité nucléaire Poséidon. Ces démonstrations de force interviennent dans un contexte de tensions croissantes avec l'Occident et sont perçues à la fois comme une menace militaire réelle et un puissant outil de propagande. Vladimir Poutine a personnellement vanté les mérites de ces nouvelles armes, qualifiant le Bourevestnik de « création unique que personne d'autre au monde ne possède » avec une « portée illimitée ». De même, le drone Poséidon est présenté comme une « véritable arme de fin du monde » qu'il est impossible d'intercepter.
Ces annonces ont été accompagnées d'exercices des forces nucléaires russes, incluant le tir d'un missile balistique intercontinental Yars.
La Russie a précisé avoir informé Washington de ces essais, conformément aux traités existants.
Cependant, cette posture agressive suscite des réactions mitigées.
Des experts russes ont exprimé des doutes sur la fiabilité et la nouveauté réelle de ces missiles. D'autres analystes occidentaux y voient une tentative de Moscou de compenser ses difficultés sur le champ de bataille en Ukraine par une escalade verbale et une démonstration de ses capacités stratégiques. Le président américain Donald Trump a réagi en déclarant que ce n'était pas « une chose appropriée à dire » pour Poutine, qui devrait plutôt se concentrer sur la fin de la guerre. Cette série de tests et de déclarations s'inscrit dans un jeu de dissuasion complexe, où la Russie cherche à rappeler sa puissance nucléaire pour décourager tout soutien accru à l'Ukraine.
En résuméEn annonçant les essais réussis de ses nouvelles armes nucléaires comme le Bourevestnik et le Poséidon, la Russie cherche à la fois à intimider l'Occident et à renforcer sa position sur la scène internationale. Cette stratégie, mêlant menace militaire et propagande, vise à dissuader les alliés de l'Ukraine tout en masquant les difficultés rencontrées par l'armée russe sur le terrain.