L'Ukraine a revendiqué environ 160 frappes réussies sur des sites pétroliers russes au cours de l'année 2025, une campagne menée principalement avec ses propres drones et missiles à longue portée.

Le président Zelensky a souligné que ces attaques avaient déjà un impact notable : « Nous avons touché un certain nombre de leurs raffineries ; ils ont un problème ».

Il a clairement énoncé l'objectif : « Notre tâche est absolument claire : continuer notre travail sur d'autres usines ».

Kiev cherche ainsi à perturber la production, en particulier celle de diesel, et à créer des pénuries internes en Russie.

Cette offensive s'inscrit dans une stratégie plus large de pression sur Moscou, combinant action militaire, sanctions internationales et utilisation des avoirs russes gelés.

Selon Zelensky, 90 % de ces frappes en profondeur sont réalisées avec des armes de fabrication ukrainienne, bien que des missiles occidentaux comme les Storm Shadow britanniques et les SCALP français soient parfois utilisés. Le développement de capacités à longue portée est une priorité pour Kiev, qui travaille sur un stock de son nouveau missile de croisière, le Flamingo, en vue d'une potentielle « frappe massive sur la Russie d'ici la fin de l'année ». Cette approche proactive montre la volonté de l'Ukraine de porter la guerre sur le territoire russe et de s'attaquer directement aux fondements économiques de l'agression.