Cette mise en garde fait suite à une controverse estivale concernant une loi qui aurait compromis l'indépendance des agences anti-corruption, une décision finalement annulée par le président Zelensky face aux protestations internationales et internes. Le rapport appelle à une "inversion décisive" des "tendances négatives récentes, y compris une pression croissante sur les agences anti-corruption spécialisées et la société civile".
Ces préoccupations sont partagées par l'opposition ukrainienne.
L'ancien président Petro Porochenko a déclaré à POLITICO que "saper la démocratie affaiblirait l'Ukraine bien plus que n'importe quelle critique extérieure" et a appelé les partenaires de Kiev à envoyer un "signal clair et convaincant" que les poursuites judiciaires ciblées ne seront pas tolérées. Le rapport de l'UE, bien que notant des problèmes, est jugé trop timide par certains critiques qui estiment qu'il ne mentionne pas explicitement les poursuites contre les opposants politiques de Zelensky.











