Moscou a toutefois précisé que ses récents tests n'étaient pas des "essais nucléaires".

Cette escalade a provoqué de vives réactions en Europe.

Le président finlandais, Alexander Stubb, a déclaré qu'une "nouvelle ère des armes nucléaires" avait commencé.

En Belgique, un échange acerbe a eu lieu entre le ministre de la Défense, Theo Francken, et l'ancien président russe Dmitri Medvedev. Francken a affirmé que l'OTAN "raserait Moscou" en cas d'attaque, ce à quoi Medvedev a répondu en qualifiant le ministre d'"imbécile" et en menaçant de faire "disparaître" la Belgique.

Cette montée des menaces verbales et des démonstrations de force reflète une dégradation de la stabilité stratégique et une érosion des traités de contrôle des armements, augmentant les risques de mauvaise interprétation et d'escalade involontaire.