Les tensions nucléaires ont atteint un nouveau pic cette semaine, alimentées par une série de déclarations et d'actions de la part de la Russie et des États-Unis. Le président américain Donald Trump a accusé la Russie et la Chine de mener des essais nucléaires en secret et a ordonné au Pentagone de "commencer à tester nos armes nucléaires". En parallèle, la Russie a multiplié les essais de missiles balistiques et de nouvelles "super-armes", comme le drone sous-marin à capacité nucléaire Poséidon, décrit par le Kremlin comme une "véritable arme du jugement dernier" impossible à intercepter.
Moscou a toutefois précisé que ses récents tests n'étaient pas des "essais nucléaires".
Cette escalade a provoqué de vives réactions en Europe.
Le président finlandais, Alexander Stubb, a déclaré qu'une "nouvelle ère des armes nucléaires" avait commencé.
En Belgique, un échange acerbe a eu lieu entre le ministre de la Défense, Theo Francken, et l'ancien président russe Dmitri Medvedev. Francken a affirmé que l'OTAN "raserait Moscou" en cas d'attaque, ce à quoi Medvedev a répondu en qualifiant le ministre d'"imbécile" et en menaçant de faire "disparaître" la Belgique.
Cette montée des menaces verbales et des démonstrations de force reflète une dégradation de la stabilité stratégique et une érosion des traités de contrôle des armements, augmentant les risques de mauvaise interprétation et d'escalade involontaire.
En résuméUne dangereuse escalade de la rhétorique et des démonstrations de force nucléaires a marqué la semaine. Entre les accusations de Donald Trump, les essais de nouvelles armes russes et les menaces échangées avec des responsables européens, le risque d'une confrontation nucléaire semble de plus en plus présent.