Ce redéploiement concerne principalement la Roumanie, où la rotation d'une brigade américaine sera suspendue, bien que 900 à 1 000 soldats américains resteront dans le pays.
L'état-major américain en Europe et l'OTAN ont insisté sur le fait que l'engagement envers l'alliance restait inchangé et que les forces américaines en Europe demeureraient "plus importantes" qu'avant l'invasion de 2022.
Cependant, cette décision est perçue par certains analystes comme un "mauvais signal envoyé à la Russie". George Scutaru, ancien conseiller à la sécurité nationale du président roumain, a déclaré à l'AFP que la Russie pourrait interpréter cela comme un désintérêt américain pour la région de la mer Noire et être "encouragée à essayer de faire pression davantage".
Cette décision s'inscrit dans une tendance de longue date des États-Unis à réorienter leurs priorités stratégiques vers l'Asie.
Le retour de Donald Trump a accentué cette politique, son secrétaire à la Défense ayant déclaré que les Européens devaient prendre la "responsabilité de leur propre sécurité conventionnelle". En réponse, Paris a affirmé que la défense du flanc Est resterait "robuste", tandis que le ministre roumain de la Défense a reconnu que c'était un "développement prévisible".











