D'une part, les sanctions américaines continuent d'avoir un impact sur les entreprises russes.
Le géant de l'énergie Lukoil a annoncé la vente de ses actifs internationaux à la société suisse Gunvor en réponse aux "mesures restrictives" imposées par Washington. Le Trésor américain a justifié ces sanctions par le "manque d'engagement sérieux de la Russie dans un processus de paix".
D'autre part, des fissures apparaissent au sein de l'Union européenne.
La Pologne, la Hongrie et la Slovaquie défient ouvertement Bruxelles en maintenant leurs interdictions unilatérales sur les importations de céréales et d'autres produits agricoles ukrainiens, malgré l'entrée en vigueur d'un nouvel accord commercial UE-Ukraine. Le ministre hongrois de l'Agriculture, István Nagy, a accusé Bruxelles de "donner la priorité aux intérêts ukrainiens".
La Commission européenne, qui juge ces mesures nationales injustifiées et contraires aux règles du marché unique, n'a pas exclu d'engager des procédures d'infraction, mais se montre réticente à le faire pour des raisons politiques. Ces différends illustrent la difficulté de maintenir une politique commerciale unifiée et la pression politique exercée par les agriculteurs des pays voisins de l'Ukraine, qui se sentent lésés par l'afflux de produits à bas prix.











