Cette annonce fait directement suite à des déclarations du président américain Donald Trump ordonnant au Pentagone de se préparer à tester ses propres armes.

Le dialogue entre les deux plus grandes puissances nucléaires mondiales a pris une tournure inquiétante.

La séquence a débuté lorsque le président Trump a accusé la Russie et la Chine de mener des essais nucléaires secrets et a ordonné à son ministère de la Défense de "commencer à tester" l'arsenal américain. La réaction du Kremlin ne s'est pas fait attendre.

Vladimir Poutine a qualifié la déclaration américaine de "question sérieuse" et a affirmé qu'il envisagerait de reprendre les essais russes "si les États-Unis faisaient de même".

Cette dynamique d'action-réaction ravive les craintes d'une nouvelle course aux armements, dans un contexte déjà fragilisé par la guerre en Ukraine.

La rhétorique est d'autant plus préoccupante qu'elle est amplifiée par la propagande russe, qui, selon certains articles, continue de vanter des "super-armes" prétendument capables de "rayer la Grande-Bretagne de la carte du monde". Cette surenchère verbale, qui rompt avec des décennies de moratoires sur les essais nucléaires, augmente considérablement l'instabilité géopolitique et le risque de mauvaise interprétation, à un moment où les canaux de communication entre Moscou et les capitales occidentales sont déjà très dégradés.