Il a insisté sur le fait qu'il n'y avait "pas de temps à perdre".

Cet appel à la préparation se traduit par des actions concrètes.

L'Allemagne a dévoilé son "Plan d'Opération Allemagne", qui prévoit la logistique nécessaire pour le déploiement de 800 000 soldats alliés sur le flanc Est en 180 jours. Parallèlement, le Royaume-Uni a dirigé un exercice de la Force expéditionnaire conjointe (JEF) en Norvège, simulant une réponse à une agression russe dans le "Grand Nord".

Ces manœuvres visent à améliorer la réactivité de l'Alliance face à des menaces conventionnelles mais aussi hybrides, comme les attaques dans la "zone grise" qui testent déjà les défenses européennes.

Cette intensification des préparatifs intervient dans un contexte d'incertitude quant à l'engagement américain à long terme, la Roumanie ayant publiquement demandé aux États-Unis d'annuler un retrait partiel de leurs troupes de son territoire.