Cette déclaration a été vivement critiquée par le ministre sortant, Jan Lipavský, qui l'a qualifiée de "cadeau de Noël de Babiš à Vladimir Poutine". Ce réalignement politique s'accompagne d'un programme gouvernemental plus largement eurosceptique, qui remet en cause des piliers de la politique européenne comme le Pacte vert. Ce virage à Prague pourrait rapprocher la Tchéquie des positions de la Hongrie et de la Slovaquie, formant ainsi un bloc plus critique au sein de l'UE et de l'OTAN, susceptible de fragiliser la cohésion occidentale dans le soutien à l'Ukraine.