La Belgique et d'autres pays européens sont confrontés à une intensification des activités de guerre hybride, notamment des survols de drones suspects près de sites stratégiques. Ces incidents, largement attribués à la Russie, sont perçus comme des tentatives de déstabilisation et d'espionnage visant à "saigner à blanc" les ressources occidentales. Plusieurs survols de drones non identifiés ont été signalés au-dessus de bases militaires belges, notamment celle de Kleine Brogel qui abrite des avions de combat F-16, ainsi qu'à proximité d'aéroports comme celui de Bruxelles-Zaventem, entraînant des fermetures de l'espace aérien et des perturbations du trafic.
Le ministre belge de la Défense a affirmé que ces engins "viennent pour espionner, pour voir où se trouvent les F-16, où sont les munitions et d'autres informations hautement stratégiques". Bien qu'il n'ait pas formellement accusé Moscou, il a souligné que "les Russes essaient de faire cela dans tous les pays européens".
Ces événements s'inscrivent dans un contexte plus large d'attaques dans la "zone grise" menées à travers l'Europe, incluant le brouillage de GPS, le sabotage de câbles sous-marins et des actes d'incendie criminel.
Une analyse décrit cette stratégie russe comme une tentative de "drainer nos ressources", en imposant des coûts financiers et sécuritaires constants aux pays occidentaux. Ces actions, qui restent sous le seuil d'une attaque militaire conventionnelle, représentent un défi majeur pour la sécurité et la résilience des nations de l'OTAN.
En résuméLes survols de drones et autres actes de sabotage en Europe illustrent l'extension du conflit ukrainien à une guerre hybride menée par la Russie. Ces actions visent à tester la vigilance de l'OTAN, à recueillir des renseignements et à imposer un coût économique et sécuritaire constant aux pays occidentaux.