Le ministre belge de la Défense a affirmé que ces engins "viennent pour espionner, pour voir où se trouvent les F-16, où sont les munitions et d'autres informations hautement stratégiques". Bien qu'il n'ait pas formellement accusé Moscou, il a souligné que "les Russes essaient de faire cela dans tous les pays européens".

Ces événements s'inscrivent dans un contexte plus large d'attaques dans la "zone grise" menées à travers l'Europe, incluant le brouillage de GPS, le sabotage de câbles sous-marins et des actes d'incendie criminel.

Une analyse décrit cette stratégie russe comme une tentative de "drainer nos ressources", en imposant des coûts financiers et sécuritaires constants aux pays occidentaux. Ces actions, qui restent sous le seuil d'une attaque militaire conventionnelle, représentent un défi majeur pour la sécurité et la résilience des nations de l'OTAN.