Cette annonce fait suite à une directive similaire du président américain Donald Trump, marquant un retour inquiétant à une posture de la Guerre Froide. La chaîne des événements a débuté lorsque le président Trump a ordonné au Pentagone de « commencer à tester » les armes nucléaires américaines, une rupture potentielle avec le moratoire sur les essais observé depuis des décennies.

La réaction de Moscou ne s'est pas fait attendre. Vladimir Poutine a convoqué son Conseil de sécurité pour « étudier la possibilité » de procéder à des essais nucléaires, qualifiant la démarche américaine de « question sérieuse ». Cette escalade verbale a été amplifiée par la propagande d'État russe, qui a diffusé des menaces directes, affirmant que les nouvelles « super-armes » russes étaient capables de « rayer la Grande-Bretagne de la carte du monde ».

Cette posture agressive vise à la fois à dissuader l'Occident et à mobiliser le soutien interne en Russie.

Cependant, au milieu de ces menaces, le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a indiqué que Moscou était « prêt » à discuter de la question des essais nucléaires avec Washington. Cette ouverture, bien que mince, suggère que la Russie pourrait utiliser la menace d'une reprise des essais comme un levier de négociation, cherchant à obtenir des concessions sur d'autres dossiers, y compris la guerre en Ukraine. La situation marque néanmoins une dégradation significative de la stabilité stratégique mondiale, augmentant les risques de mauvaise interprétation et d'escalade involontaire.