Face à cette menace persistante, le Premier ministre Bart De Wever a convoqué une réunion d'urgence du Conseil national de sécurité.
En réponse à la demande d'aide de la Belgique, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont annoncé l'envoi d'équipes et d'équipements spécialisés dans la lutte anti-drones.
Des responsables européens de haut rang n'hésitent pas à pointer du doigt Moscou.
Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a établi un lien direct entre ces incursions et les discussions en cours au sein de l'UE sur l'utilisation des actifs russes gelés, dont la plupart sont détenus en Belgique.
Il a déclaré : « C'est une mesure visant à semer l'insécurité, à faire peur en Belgique : n'osez pas toucher aux avoirs gelés.
Cela ne peut être interprété d'aucune autre manière ».
La Commission européenne considère également ces incidents comme faisant partie intégrante de la guerre hybride que la Russie mène contre le bloc, une affirmation que Moscou nie. Ces événements soulignent la vulnérabilité des infrastructures européennes face à des tactiques de déstabilisation de plus en plus audacieuses.












