Avec effet immédiat, les citoyens russes devront, en règle générale, demander un nouveau visa à entrée unique pour chaque voyage dans l'espace Schengen.
La Commission européenne a justifié cette décision en expliquant qu'elle permettrait un « examen attentif et fréquent des demandeurs afin d'atténuer tout risque potentiel pour la sécurité ».
La cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas, a explicitement lié ces nouvelles règles plus strictes aux « perturbations continues par drones et aux actes de sabotage sur le sol européen », ajoutant : « Voyager dans l'UE est un privilège, pas un droit acquis ». Bien que la délivrance de visas reste une compétence nationale, cette nouvelle directive vise à harmoniser et à restreindre l'accès au territoire de l'UE. Des exceptions limitées sont prévues, notamment pour des raisons humanitaires, pour les membres de la famille proche de citoyens de l'UE, ainsi que pour les dissidents et les journalistes indépendants. Cette mesure a suscité les critiques de l'opposition russe en exil.
Ioulia Navalnaïa, veuve de l'opposant Alexeï Navalny, a déploré que l'UE cible les « Russes ordinaires » plutôt que le régime de Poutine, arguant que cela pourrait être contre-productif.












