Le Premier ministre Robert Fico a déclaré que son pays "ne participera à aucun montage juridique ou financier visant à saisir des avoirs gelés si ces fonds devaient être consacrés aux dépenses militaires en Ukraine".

Face à ce blocage, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, qui a rencontré personnellement De Wever pour tenter de le convaincre, a esquissé des plans alternatifs : l'émission d'une dette commune de l'UE ou le financement direct par les budgets nationaux.

Ces options sont toutefois peu attrayantes pour les pays lourdement endettés comme la France et l'Italie.

L'urgence est palpable, car l'Ukraine pourrait se retrouver à court de liquidités dès le printemps 2026.