Des débris de drones russes s'écrasent en Roumanie, Bucarest promet de faire payer le prix à Moscou
De nouveaux incidents impliquant la chute de débris de drones russes sur le territoire roumain, un pays membre de l'OTAN, ont ravivé les tensions à la frontière orientale de l'alliance. Bucarest a condamné ces "attaques irréfléchies" et a promis de prendre des mesures pour "augmenter le prix que la Russie paie". Dans la nuit du 10 au 11 novembre, des fragments d'un drone russe, qui visait des ports commerciaux ukrainiens, sont tombés près du village roumain de Grindu, à environ cinq kilomètres de la frontière. La ministre roumaine des Affaires étrangères, Oana Toiu, a dénoncé une "autre attaque irréfléchie contre l'Ukraine avec des conséquences sur le territoire roumain", ajoutant : "Nous n'hésiterons pas à augmenter le prix que la Russie paie pour de telles actions irréfléchies et illégales". Cet incident n'est pas un cas isolé et s'inscrit dans une série d'événements similaires qui testent la réactivité et la cohésion de l'OTAN. Il survient dans un contexte sécuritaire tendu pour la Roumanie, qui a récemment accueilli l'exercice militaire de l'OTAN "Dacian Fall", une "démonstration de force" visant à dissuader la Russie. La situation est d'autant plus sensible que le Pentagone a annoncé une réduction des effectifs militaires américains dans le pays, reportant une plus grande part de la responsabilité sur les alliés européens. Bien que l'impact militaire de ce retrait soit jugé limité, le signal politique pourrait être interprété par Moscou comme un affaiblissement de la détermination de l'alliance sur son flanc oriental.



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Plus de 120 000 foyers sont privés d'électricité, selon les autorités, après des tirs sur des infrastructures énergétiques et maritimes.

Les tensions reprennent. Le Danemark a annoncé lundi la convocation prochaine de l’ambassadeur des États-Unis à Copenhague après que le président Donald Trump a annoncé la nomination d’un envoyé spécial pour le Groenland, territoire autonome danois qu’il a menacé d’annexer.« Je suis profondément indigné par cette nomination et par cette déclaration, que je trouve totalement inacceptables », a déclaré le ministre danois des Affaires étrangères Lars Løkke Rasmussen à la chaîne TV2 Danemark.Il a ajouté que son ministère allait convoquer l’ambassadeur américain dans les prochains jours « pour obtenir des explications ». La nomination d’un envoyé spécial « confirme l’intérêt américain persistant pour le Groenland », avait déclaré auparavant Lars Løkke Rasmussen dans un communiqué envoyé par courriel à l’AFP.« Toutefois, nous insistons pour que chacun, y compris les États-Unis, fasse preuve de respect envers l’intégrité territoriale du Royaume du Danemark », avait-il ajouté.« Pour la sûreté, la sécurité »Le président Donald Trump a annoncé dimanche la nomination du gouverneur de Louisiane, le républicain Jeff Landry, au poste d’envoyé spécial des États-Unis au Groenland, vaste territoire autonome danois que convoite Washington.« Je suis heureux d’annoncer que je nomme le GRAND gouverneur de Louisiane, Jeff Landry, au poste d’envoyé spécial des États-Unis au Groenland », a affirmé Trump sur son réseau Truth Social.« Jeff comprend à quel point le Groenland est essentiel à notre sécurité nationale, et il défendra avec force les intérêts de notre pays pour la sûreté, la sécurité et la survie de nos alliés, et, en fait, du monde entier. Félicitations, Jeff ! », a écrit Donald Trump.Après son élection, le président américain avait expliqué avoir « besoin » du Groenland, notamment pour la sécurité des États-Unis, répétant à plusieurs reprises son souhait de s’en emparer.Le Groenland, 57 000 habitants, soutenu par sa puissance de tutelle, a rétorqué ne pas être à vendre et décider seul de son avenir.« Formidable pour eux »Dans un message publié dimanche sur son compte X, Jeff Landry a remercié Trump. « C’est un honneur de vous servir bénévolement pour faire du Groenland une partie des États-Unis », a-t-il écrit avant de préciser que sa nomination « n’affecte en rien » ses fonctions de gouverneur de la Louisiane.Jeff Landry avait salué en début d’année l’intention de Trump d’annexer le Groenland. « Le président Donald Trump a tout à fait raison ! », avait-il écrit sur X le 10 janvier. « Nous devons faire en sorte que le Groenland rejoigne les États-Unis. Ce serait formidable pour eux, formidable pour nous ! Faisons-le ! », avait-il insisté.En janvier dernier, 85 % des Groenlandais s’étaient dits opposés à une future appartenance aux États-Unis, d’après un sondage publié dans le quotidien groenlandais Sermitsiaq. Seuls 6 % y étaient favorables.Pour Donald Trump, l’attrait du Groenland tient à sa richesse en minéraux et à sa position stratégique à la croisée des océans Atlantique nord et Arctique.Fin mars, le vice-président américain, JD Vance, avait provoqué un tollé en prévoyant une visite dans l’immense île arctique sans y avoir été invité. Face à l’ire déclenchée au Groenland, au Danemark et à travers l’Europe, il avait limité son déplacement à la base aérienne américaine de Pituffik, la plus septentrionale des États-Unis. Il avait profité de son séjour pour critiquer l’inaction supposée du Danemark au Groenland.Fin août, la télévision danoise avait révélé qu’au moins trois Américains, liés au président Donald Trump, avaient mené des opérations d’influence à travers l’île polaire.

Eurodéputée depuis 2019 et présidente du groupe centriste Renew Europe, Valérie Hayer revient sur la première année du second mandat d’Ursula von der Leyen, les nouveaux équilibres politiques au sein du Parlement, les négociations sur le budget de l’Union européenne et la place de l’Europe dans le monde. Inquiète des derniers accords politiques au sein […] L’article Valérie Hayer : "L'Europe doit assumer le rapport de force" est apparu en premier sur Touteleurope.eu.

Des représentants de l’armée congolaise et du M23 joints par l’AFP ont chacun accusé l’autre camp d’avoir lancé des bombes sur la ville.





