La situation est d'autant plus complexe que la Hongrie et la Slovaquie, dirigée par Robert Fico, ont également exprimé leur opposition, menaçant d'utiliser leur veto lors du renouvellement semestriel des sanctions contre la Russie, ce qui pourrait torpiller l'ensemble du dispositif.
L'UE face au blocage belge sur l'utilisation des avoirs russes pour financer l'Ukraine
Le projet de l'Union européenne de financer un prêt crucial de 140 milliards d'euros à l'Ukraine en utilisant les avoirs souverains russes gelés est actuellement paralysé par l'opposition de la Belgique. Ce blocage crée une incertitude majeure pour le financement de l'effort de guerre ukrainien, qui risque une crise de trésorerie au printemps prochain. La Belgique, où est basée la société financière Euroclear qui détient la majorité des 193 milliards d'euros d'actifs russes immobilisés, craint d'être exposée à des représailles juridiques et financières de la part de Moscou. Le Premier ministre belge, Bart De Wever, exige des garanties fermes de la part des autres États membres de l'UE, assurant que le prêt sera remboursé conjointement si les actifs devaient être restitués à la Russie. Face à cette impasse, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s'est personnellement impliquée, rencontrant M. De Wever et proposant des garanties pour couvrir les risques, "même après la levée de l'immobilisation des actifs". Si le plan échoue, Mme von der Leyen a esquissé des alternatives, comme l'émission d'une dette commune de l'UE ou des contributions budgétaires nationales, des options peu populaires auprès des pays déjà endettés.



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Plus de 120 000 foyers sont privés d'électricité, selon les autorités, après des tirs sur des infrastructures énergétiques et maritimes.

Les tensions reprennent. Le Danemark a annoncé lundi la convocation prochaine de l’ambassadeur des États-Unis à Copenhague après que le président Donald Trump a annoncé la nomination d’un envoyé spécial pour le Groenland, territoire autonome danois qu’il a menacé d’annexer.« Je suis profondément indigné par cette nomination et par cette déclaration, que je trouve totalement inacceptables », a déclaré le ministre danois des Affaires étrangères Lars Løkke Rasmussen à la chaîne TV2 Danemark.Il a ajouté que son ministère allait convoquer l’ambassadeur américain dans les prochains jours « pour obtenir des explications ». La nomination d’un envoyé spécial « confirme l’intérêt américain persistant pour le Groenland », avait déclaré auparavant Lars Løkke Rasmussen dans un communiqué envoyé par courriel à l’AFP.« Toutefois, nous insistons pour que chacun, y compris les États-Unis, fasse preuve de respect envers l’intégrité territoriale du Royaume du Danemark », avait-il ajouté.« Pour la sûreté, la sécurité »Le président Donald Trump a annoncé dimanche la nomination du gouverneur de Louisiane, le républicain Jeff Landry, au poste d’envoyé spécial des États-Unis au Groenland, vaste territoire autonome danois que convoite Washington.« Je suis heureux d’annoncer que je nomme le GRAND gouverneur de Louisiane, Jeff Landry, au poste d’envoyé spécial des États-Unis au Groenland », a affirmé Trump sur son réseau Truth Social.« Jeff comprend à quel point le Groenland est essentiel à notre sécurité nationale, et il défendra avec force les intérêts de notre pays pour la sûreté, la sécurité et la survie de nos alliés, et, en fait, du monde entier. Félicitations, Jeff ! », a écrit Donald Trump.Après son élection, le président américain avait expliqué avoir « besoin » du Groenland, notamment pour la sécurité des États-Unis, répétant à plusieurs reprises son souhait de s’en emparer.Le Groenland, 57 000 habitants, soutenu par sa puissance de tutelle, a rétorqué ne pas être à vendre et décider seul de son avenir.« Formidable pour eux »Dans un message publié dimanche sur son compte X, Jeff Landry a remercié Trump. « C’est un honneur de vous servir bénévolement pour faire du Groenland une partie des États-Unis », a-t-il écrit avant de préciser que sa nomination « n’affecte en rien » ses fonctions de gouverneur de la Louisiane.Jeff Landry avait salué en début d’année l’intention de Trump d’annexer le Groenland. « Le président Donald Trump a tout à fait raison ! », avait-il écrit sur X le 10 janvier. « Nous devons faire en sorte que le Groenland rejoigne les États-Unis. Ce serait formidable pour eux, formidable pour nous ! Faisons-le ! », avait-il insisté.En janvier dernier, 85 % des Groenlandais s’étaient dits opposés à une future appartenance aux États-Unis, d’après un sondage publié dans le quotidien groenlandais Sermitsiaq. Seuls 6 % y étaient favorables.Pour Donald Trump, l’attrait du Groenland tient à sa richesse en minéraux et à sa position stratégique à la croisée des océans Atlantique nord et Arctique.Fin mars, le vice-président américain, JD Vance, avait provoqué un tollé en prévoyant une visite dans l’immense île arctique sans y avoir été invité. Face à l’ire déclenchée au Groenland, au Danemark et à travers l’Europe, il avait limité son déplacement à la base aérienne américaine de Pituffik, la plus septentrionale des États-Unis. Il avait profité de son séjour pour critiquer l’inaction supposée du Danemark au Groenland.Fin août, la télévision danoise avait révélé qu’au moins trois Américains, liés au président Donald Trump, avaient mené des opérations d’influence à travers l’île polaire.

Eurodéputée depuis 2019 et présidente du groupe centriste Renew Europe, Valérie Hayer revient sur la première année du second mandat d’Ursula von der Leyen, les nouveaux équilibres politiques au sein du Parlement, les négociations sur le budget de l’Union européenne et la place de l’Europe dans le monde. Inquiète des derniers accords politiques au sein […] L’article Valérie Hayer : "L'Europe doit assumer le rapport de force" est apparu en premier sur Touteleurope.eu.

Des représentants de l’armée congolaise et du M23 joints par l’AFP ont chacun accusé l’autre camp d’avoir lancé des bombes sur la ville.





