Après plus d'un an de combats acharnés, l'étau russe se resserre sur Pokrovsk.

Moscou a changé de stratégie, massant près de 150 000 soldats pour tenter de couper les lignes d'approvisionnement ukrainiennes et prendre la ville en tenaille. La chute de Pokrovsk serait une victoire stratégique importante pour la Russie, lui ouvrant la voie vers d'autres villes clés comme Kramatorsk et Sloviansk et consolidant ses revendications sur l'ensemble de la région de Donetsk.

Cette offensive met en lumière les difficultés de l'armée ukrainienne, notamment un manque criant d'effectifs.

Dans certains secteurs, la Russie disposerait d'une supériorité numérique de dix contre un.

Des critiques, comme la députée Mariana Bezuhla, suggèrent que le commandement ukrainien aurait pu commettre des erreurs tactiques, se laissant distraire par des manœuvres russes. La bataille est également dominée par l'usage massif de drones, qui saturent le ciel et redéfinissent la nature des combats. Bien que militairement très coûteuse pour Moscou, la prise de Pokrovsk servirait la propagande du Kremlin, qui presse déjà ses médias de préparer la communication sur cette victoire potentielle.