La Russie a mené l'une de ses attaques les plus meurtrières de l'année, ciblant des villes de l'ouest de l'Ukraine, loin de la ligne de front. Ces frappes massives sur des zones civiles ont provoqué une forte réaction des pays voisins de l'OTAN, qui ont dû faire décoller leurs avions de chasse. Au cours de la nuit, la Russie a lancé trois vagues d'attaques simultanées impliquant plus de 470 drones et une cinquantaine de missiles, visant notamment les villes de Ternopil, Lviv, Kiev et Kharkiv. Le bilan à Ternopil est particulièrement lourd : le président Volodymyr Zelensky a fait état d'au moins 26 morts, dont trois enfants, et de plus de 90 blessés.
Des immeubles résidentiels ont été directement frappés, les étages supérieurs d'une tour d'habitation ayant été pulvérisés.
Le chef de la diplomatie ukrainienne a commenté avec ironie : "Voilà à quoi ressemblent en réalité les 'plans de paix' de la Russie". Face à la proximité et à l'intensité de ces bombardements, la Pologne et la Roumanie, membres de l'OTAN, ont mis leurs forces aériennes en état d'alerte et ont fait décoller des avions de combat. La Pologne a déployé des chasseurs et un avion d'alerte précoce, tandis que la Roumanie a mobilisé quatre appareils après qu'un drone a violé son espace aérien.
Ces attaques visent non seulement à terroriser les populations civiles mais aussi à paralyser les infrastructures énergétiques critiques, alors que l'Ukraine ne dispose plus que de la moitié de sa capacité de production électrique d'avant-guerre.
En résuméUne vague de frappes russes d'une violence inédite a dévasté des zones civiles dans l'ouest de l'Ukraine, faisant des dizaines de victimes à Ternopil. Cette escalade a mis en alerte les pays frontaliers de l'OTAN, la Pologne et la Roumanie, qui ont mobilisé leur aviation, soulignant le risque d'extension du conflit.