Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, a qualifié l'explosion sur la ligne Varsovie-Lublin d'"acte de sabotage sans précédent", affirmant que les auteurs étaient deux ressortissants ukrainiens "coopérant avec les services russes depuis une longue période" qui se sont ensuite réfugiés en Biélorussie.
L'attaque, réalisée avec un explosif de qualité militaire C-4, aurait pu provoquer une "grave catastrophe".
En réponse, la Pologne a décidé de fermer le dernier consulat russe sur son territoire, situé à Gdansk.
Cet événement n'est pas un cas isolé.
Les pays voisins de la Russie, en particulier la Lituanie, alertent sur une "phase très dangereuse d'escalade".
Le ministre lituanien des Affaires étrangères, Kęstutis Budrys, a averti : "nous sommes à quelques minutes de faire de nombreuses victimes".
La haute représentante de l'UE, Kaja Kallas, a confirmé que la Russie cherchait à "tester" l'Europe et à "semer la peur" au sein de ses sociétés.
Cette guerre hybride se manifeste par des violations de l'espace aérien, des incursions de drones près d'infrastructures critiques et des cyberattaques. Plus de 110 actes de sabotage liés à la Russie ont été recensés en Europe entre janvier et juillet, principalement en Pologne et en France.
Le Kremlin a rejeté ces accusations, les qualifiant de "russophobie".












