L'enquête, menée par le Bureau national anti-corruption d'Ukraine (NABU), porte sur un système de pots-de-vin présumés liés à des contrats manipulés au sein de l'entreprise nucléaire d'État, Energoatom.
Plusieurs hauts fonctionnaires ont été inculpés.
Le scandale a atteint les plus hautes sphères du pouvoir, avec des accusations visant directement Andriy Yermak, le puissant chef de cabinet et bras droit de Volodymyr Zelensky. Des députés de l'opposition et du parti présidentiel "Serviteur du peuple" exigent sa démission, estimant que des enregistrements audio de l'enquête le mettent en cause.
Cette crise survient à un moment critique, alors que l'Ukraine fait face à un déficit budgétaire colossal et dépend de l'aide occidentale. Pour tenter de limiter les dégâts, le gouvernement a réagi rapidement : des ministres ont été démis de leurs fonctions, des sanctions ont été prises contre Tymur Mindich, ancien partenaire commercial de Zelensky et cerveau présumé du réseau, et un audit majeur des entreprises publiques d'énergie a été lancé. Les alliés européens, comme le chancelier allemand Friedrich Merz, ont demandé à Kiev de "poursuivre les mesures et les réformes anti-corruption".
Bien qu'aucun allié n'ait menacé de couper son aide, l'affaire met en lumière la pression exercée sur Kiev pour garantir la transparence et l'intégrité dans l'utilisation des fonds internationaux.












