Ce plan, élaboré sans consultation préalable des alliés européens, est perçu comme une tentative d'imposer une solution qui récompenserait l'agression russe.
La proposition américaine, qualifiée de "U.S.-Russia-drafted peace plan", exigerait de l'Ukraine des sacrifices territoriaux considérables, notamment la cession des régions de Donetsk et Louhansk à la Russie et le gel des lignes de front actuelles à Kherson et Zaporijjia. En outre, Kiev devrait s'engager à ne jamais rejoindre l'OTAN et à réduire la taille de ses forces armées de moitié. En échange, l'Ukraine obtiendrait une garantie de sécurité américaine non définie et la perspective d'une adhésion à l'UE.
Le plan prévoit également que les avoirs russes gelés soient utilisés pour la reconstruction, avec une clause stipulant que les États-Unis recevraient "50 % des bénéfices" de cette activité. Le président russe Vladimir Poutine a soutenu le plan, le considérant comme une "base" pour un règlement, tout en menaçant de poursuivre son offensive si Kiev refusait. Donald Trump a initialement assorti son offre d'un ultimatum à Thanksgiving, affirmant que le président Zelensky "devra bien que cela lui plaise". Face aux critiques, il a ensuite nuancé sa position, déclarant que ce n'était pas son "offre finale".
L'initiative a été largement critiquée en Europe, où des responsables l'ont qualifiée de "capitulation" et de "liste de souhaits de Poutine".












