Récompenser l'agression ne fera qu'en inviter davantage".

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a également défini des lignes rouges claires, insistant sur le fait que "les frontières ne peuvent être modifiées par la force" et qu'il ne peut y avoir de limitations imposées à l'armée ukrainienne qui la rendraient vulnérable.

Les dirigeants européens, dont Emmanuel Macron, ont souligné que toute paix devait se faire "sans les Ukrainiens, et sans le respect de leur souveraineté".

Ils ont été particulièrement consternés d'avoir été exclus du processus d'élaboration du plan.

Un diplomate de l'UE a qualifié la proposition de "non-starter", car s'engager avec elle "légitimerait quelque chose qui a été élaboré sans participation ukrainienne ou européenne, alors que son impact nous affecterait directement".

Les Européens ont finalement obtenu des sièges à la table des négociations prévues en Suisse, où ils comptent bien réécrire le texte pour protéger les intérêts ukrainiens et européens.