Cette rencontre diplomatique vise à permettre aux alliés de l'Ukraine de réécrire une proposition qu'ils jugent largement favorable à la Russie.

Initialement exclus du processus, les Européens ont réussi à obtenir des sièges à la table des négociations, une avancée jugée significative à Bruxelles et à Kiev. Des conseillers à la sécurité nationale de France et d'Allemagne, ainsi que des représentants du Royaume-Uni et de l'Union européenne, comme Bjoern Seibert, chef de cabinet d'Ursula von der Leyen, devaient participer à ces discussions à Genève. L'objectif principal pour les délégations ukrainienne et européenne est d'amender le document de 28 points pour garantir une paix "juste et durable" qui ne récompense pas l'agression russe. L'administration américaine, de son côté, a tenté de calmer le jeu en présentant le document non plus comme une offre finale mais comme "un cadre pour des négociations". Cette réunion en Suisse est devenue le principal forum diplomatique pour contrer ce que beaucoup perçoivent comme un ultimatum américain et pour réaffirmer le principe que rien ne doit être décidé sur l'Ukraine sans l'Ukraine. Le président ukrainien a formé une délégation composée principalement de responsables militaires et de sécurité pour participer à ce qu'il a appelé des "consultations" visant à harmoniser les visions sur les prochaines étapes.