Les auteurs présumés seraient deux ressortissants ukrainiens, dont un originaire du Donbass, qui coopéraient avec les services russes et se sont depuis enfuis en Biélorussie.

En réponse à cet acte, qualifié de menace directe pour la sécurité de l'État polonais, Varsovie a annoncé la fermeture du dernier consulat russe encore en activité dans le pays, situé à Gdansk. Le Kremlin a réagi en dénonçant la "russophobie" des autorités polonaises, sans pour autant nier formellement son implication.

Cet incident s'inscrit dans une série d'actes de guerre hybride visant les pays européens, comme l'a souligné le ministre lituanien des Affaires étrangères, Kęstutis Budrys, qui a averti que l'Europe était entrée dans une "phase d'escalade très dangereuse".