La Russie a intensifié ses attaques contre l'Ukraine et ses voisins, combinant des frappes de missiles et de drones meurtrières avec des actes de guerre hybride qui ont mis les pays de l'OTAN en état d'alerte. Cette escalade a été marquée par des bombardements massifs sur des villes de l'ouest de l'Ukraine et des incidents frontaliers préoccupants. Une vague d'attaques russes a frappé plusieurs villes ukrainiennes, dont une frappe particulièrement meurtrière sur Ternopil, loin de la ligne de front, qui a fait au moins 26 morts et plus de 90 blessés. Ces bombardements, utilisant des centaines de drones et des dizaines de missiles, ont visé des infrastructures civiles et énergétiques, comme une centrale solaire à Odessa. Parallèlement, les incidents se sont multipliés le long des frontières de l'OTAN. La Pologne et la Roumanie ont dû faire décoller leurs avions de chasse pour protéger leur espace aérien lors des bombardements russes près de leurs frontières.
Un village roumain, Plauru, a même dû être évacué après qu'une frappe russe sur le port ukrainien d'Izmaïl a incendié un pétrolier chargé de gaz sur le Danube.
En Pologne, un acte de sabotage attribué à la Russie a visé une voie ferrée cruciale pour l'aide à l'Ukraine. Ces événements ont conduit des responsables européens, comme le ministre lituanien Kęstutis Budrys, à avertir que l'Europe est entrée dans une "phase d'escalade très dangereuse", tandis que la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas, a déclaré que la Russie cherchait à "tester" l'Europe et à "semer la peur".
En résuméLa récente escalade russe, mêlant frappes brutales sur des cibles civiles en Ukraine et actions de guerre hybride contre les pays voisins, démontre une volonté de Moscou d'accroître la pression sur Kiev et de déstabiliser le flanc oriental de l'OTAN, augmentant ainsi les risques d'un conflit plus large.