Cette surveillance omniprésente a créé une "zone grise" chaotique s'étendant jusqu'à 20 kilomètres du front, où il est presque impossible de ravitailler les troupes ou d'évacuer les blessés.

Les soldats meurent souvent lors des rotations, contraints de parcourir de longues distances à pied pour éviter d'être repérés.

Les véhicules blindés sont devenus des cibles faciles. L'évacuation des blessés est devenue un exercice mortel, forçant les médecins de combat à recourir à la "médecine par vidéo", guidant les soldats à distance via des drones pour administrer les premiers soins. Les Russes, en réponse, ont adapté leur tactique, attaquant désormais en petits groupes plus difficiles à repérer, qui s'infiltrent dans les lignes ukrainiennes.

Cette évolution technologique a transformé le conflit en une guerre d'usure et d'infiltration, où la survie dépend de la capacité à rester invisible dans un paysage où le ciel est rempli d'yeux ennemis.