Ces discussions ont abouti à un cadre révisé, mais l'issue reste très incertaine face aux positions divergentes des différentes parties.
Le plan initial, dont le texte a été obtenu par plusieurs médias, prévoyait des concessions ukrainiennes majeures, notamment la reconnaissance des régions de Crimée, Louhansk et Donetsk comme territoire russe de facto, la limitation de l'armée ukrainienne à 600 000 hommes et l'interdiction permanente d'adhérer à l'OTAN.
Cette proposition a suscité la consternation à Kiev et dans les capitales européennes, qui se sont senties exclues du processus.
La haute représentante de l'UE, Kaja Kallas, a déclaré que "la pression doit être sur l'agresseur, pas sur la victime", résumant le sentiment européen. Face à ce tollé et à un ultimatum initial de Donald Trump fixant la date de Thanksgiving pour une réponse de Kiev, des pourparlers de crise ont eu lieu en Suisse.
L'arrivée du secrétaire d'État américain Marco Rubio a changé la dynamique, assouplissant l'échéance et transformant le plan en un "document vivant et évolutif".
Ces négociations ont permis d'élaborer un "cadre de paix actualisé et affiné" en 19 points, qui retirerait les clauses les plus controversées sur les cessions territoriales pour les laisser à une négociation directe entre les présidents Trump et Zelensky. Cependant, si Kiev et Washington ont salué des "progrès significatifs", le Kremlin a rapidement rejeté la contre-proposition amendée par les Européens, affirmant préférer la version originale américaine, ce qui complique considérablement toute avancée future.












