Cette initiative se heurte cependant à des obstacles juridiques et politiques importants au sein de l'Union.
La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a déclaré mercredi que la Commission était "prête à présenter un texte juridique" pour formaliser ce mécanisme, soulignant l'urgence de la situation alors que l'Ukraine risque de manquer de fonds début 2026.
L'idée est d'utiliser les profits générés par les quelque 140 milliards d'euros d'actifs russes immobilisés, principalement en Belgique, pour garantir un "prêt de réparation".
Ce prêt ne serait remboursable à Moscou que dans le scénario improbable où la Russie accepterait de payer des réparations de guerre à l'Ukraine. Cependant, le plan fait face à une "opposition farouche" du Premier ministre belge, Bart De Wever, dont le pays abrite la majorité de ces fonds via l'organisme financier Euroclear. La Belgique craint les responsabilités juridiques et les risques de représailles de Moscou. L'urgence est accentuée par le plan de paix de Donald Trump, dont la version initiale suggérait que les États-Unis profitent de l'utilisation de ces mêmes actifs, une proposition qualifiée de "scandaleuse" par les responsables européens.
Von der Leyen a insisté : "Je ne vois aucun scénario dans lequel les contribuables européens paieraient seuls la facture".
Des discussions sont en cours pour trouver une solution, y compris un éventuel prêt-relais financé par un emprunt commun de l'UE pour maintenir l'Ukraine à flot en attendant un accord définitif.












