Le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz et le Premier ministre britannique Keir Starmer ont tenu des discussions d'urgence, notamment en marge du sommet du G20 à Johannesburg.
Emmanuel Macron a affirmé la position française en déclarant : "Nous ne voulons pas une paix qui soit une capitulation".
De son côté, Friedrich Merz a souligné dans un discours au Bundestag que "les décisions sur les affaires européennes ne peuvent être prises qu'en accord avec l'Europe", ajoutant que le continent n'est "pas un pion, mais un acteur souverain".
Ces déclarations reflètent la frustration européenne d'avoir été initialement écartée des discussions entre Washington et Moscou.
Une réunion virtuelle de la "Coalition des volontaires", un groupe de 33 pays soutenant l'Ukraine, a été organisée pour afficher un front uni.
Suite à cette mobilisation, les Européens ont obtenu d'être inclus dans les pourparlers de Genève.
La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a insisté sur plusieurs lignes rouges, notamment le fait qu'il ne peut y avoir de changement de frontières par la force et qu'aucune limitation ne peut être imposée à l'armée ukrainienne. Elle a résumé la position européenne par la formule : "Rien sur l'Ukraine sans l'Ukraine, rien sur l'Europe sans l'Europe".












